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Le 10 décembre 2023, la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) aura 75 ans. Au cours d’un webinaire tenu ce samedi, une campagne digitale a été lancée par le Bureau régional ouest africain du Haut commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (BRAO-HCDH). La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) du Togo et le Collectif des associations contre l’impunité au Togo (CACIT) mobilisent les jeunes influenceurs togolais pour la cause de cette campagne.
Ont pris part à ce webinaire des jeunes influenceurs togolais aux profils diversifiés, notamment des étudiants, des jeunes férus de la communication digitale, des juristes et des leaders associatifs.
Selon Habibou Dia, représentant à cette rencontre en ligne le Représentant régional de BRAO-HCDH avec pour siège au Sénégal, la célébration du 75ème anniversaire de la DUDH permettra de mieux faire connaître la DUDH à l’échelle mondiale en montrant son rôle dans les activités du HCDH. « Elle sera également l’occasion de promouvoir l’universalité des droits de l’homme et d’encourager l’ensemble de la communauté internationale, en particulier les jeunes, à défendre les droits de l’homme », a-t-il ajouté.
« Nous saluons très respectueusement le Représentant régional du HCDH qui, depuis que nous l’avons approché, a véritablement manifesté un intérêt à accompagner le Togo dans le cadre des différentes activités qui sont prévues pour l’initiative 75 ans sur notre territoire. Nous le remercions pour le déplacement qu’il effectuera au début du mois de décembre pour être à nos côtés, toujours dans le cadre des 75 ans », a lancé pour sa part la vice-présidente de la CNDH, Afi Atitso.
Cette campagne digitale d’une durée de 30 jours, selon le Directeur exécutif du CACIT, Ghislain Koffi Nyaku, se fera sur les réseaux sociaux comme Twitter, Instagram, Facebook et Tik Tok. Concrètement, a-t-il marqué, les 30 articles de la DUDH seront à l’honneur pendant un mois, à raison d’un article par jour. Les 25 jeunes sélectionnés feront des publications écrites ou audio-vidéos sur leurs différentes pages, en taguant les comptes du CACIT, de la CNDH, du HCDH et du Système des Nations Unies.
« Les jeunes auront soit à écrire, lire, chanter ou copier l’article pour ensuite poster leur contenu choisi sur un réseau social de leurs choix. Pendant un mois, ils auront la possibilité de sensibiliser les abonnés, pour liker et commenter leur publication. Ceci favorisera une meilleure connaissance de la DUDH et des articles choisis. Des Hashtags spécifiques seront mis à disposition par le CACIT à utiliser dans le cadre de la campagne, en plus du #DUDH75. Le CACIT relayera les publications des jeunes sur ses pages officielles en taguant ses partenaires », a expliqué Gaëlle Anku, responsable communication du CACIT.
Après le lancement de la campagne, M. Dia a fait une présentation sommaire de la DUDH et du processus d’élaboration et d’adoption de cet instrument, plus ancien texte après la création de l’ONU.
La DUDH, a-t-il dit, comporte 30 articles et parle des droits de première génération pour la plupart et reprend les valeurs fondamentales et les droits inaliénables. Sa rédaction, a-t-il poursuivi, remonte à 1946. « C’est la première fois, au lendemain de la 2ème guerre mondiale et après la création de l’ONU que les Etats se mettaient d’accord pour qu’il y ait un document à caractère universel de droits et de libertés. Le 10 décembre 1948, l’ONU procède à l’adoption de la DUDH pour mettre un terme aux crimes de guerre et actes de barbarie liés à la seconde guerre mondiale », a-t-il ajouté.
Il a aussi souligné qu’en 1946, lorsque le comité de rédaction qui comprend plusieurs pays a été mis en place, la plupart des Etats africains étaient encore sous domination coloniale.
La DUDH, a-t-il conclu, représente l’ensemble des droits inaliénables et pose des droits interdépendants et indivisibles. Applicable partout à travers le monde, sans distinctions, cette déclaration n’a pas d’éléments coercitifs immédiats, selon lui.
A la fin de cette campagne digitale bénévole le 10 décembre, date anniversaire de la DUDH, les jeunes influenceurs participant bénéficieront d’une attestation. Et les 3 meilleurs auront des prix symboliques.
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