samedi, décembre 2, 2023
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    Inondation : EPP 13 janvier, un cas d’école, la SJC aux côtés des femmes d’Atsanti Lomé 2

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    La rentrée scolaire 2023-2024, c’est dans quelques jours. Au quartier Atsanti Lomé 2 (Golfe 2), non loin du quartier Hédzranawoé, les riverains pensent à l’EPP 13 janvier qui prend depuis quelques années de l’eau de partout en temps de plus, ce qui ne facilite pas la vie éducative aux écoliers. Comment faire pour sortir de l’ornière ? La question était ce mercredi à l’EPP 13 janvier au centre d’une discussion organisée par la Société des jeunes créateurs (SJC) à l’endroit des femmes et jeunes de ce quartier.
    Une discussion à bâton rompu accompagnée par le Comité de développement du quartier (CDQ) et les organisations de femmes de ce quartier.
    « Chez nous ici à Lomé 2, notre problème majeur, c’est l’inondation. Notre école 13 janvier est tout le temps inondée. Au niveau de notre association, nous mobilisons habituellement les femmes autour des activités de salubrité publique et sur la gestion des ordures ménagères.  Nous avons fait une activité dénommée ‘une rue, un panier’ qui consiste à accrocher un panier fabriqué à base de bidon sur les poteaux à chaque carrefour pour que les sachets plastiques y soient déposés. Mais les difficultés se poursuivent », a expliqué Epiphanie Hor, vice-présidente de l’Association des femmes d’Atsanti Lomé.
    Ce n’est pas N’kpadah Batah-Assah qui dira le contraire. Selon le premier conseiller du CDQ Lomé 2 le phénomène est réel. Pour le contrer, le CDQ a initié avec la complicité de la communauté riveraine plusieurs projets. « Nous sommes confrontés au phénomène d’inondation. Nous initions plusieurs activités relatives à l’environnement notamment à l’égard des femmes, pour la gestion des ordures. C’est dans ce même ordre d’idée que s’inscrit l’activité d’aujourd’hui, pour qu’on sache gérer les tas d’ordures ménagères », a-t-il indiqué.
    L’EPP 13 janvier, un cas d’école en matière d’inondation
    Le déplacement des responsables de la SJC dans ce quartier auprès des femmes est donc pour toucher du doigt leurs réalités, de les accompagner et aider le CDQ à pouvoir aider à la résolution de ce problème d’inondation et des impacts directs que le changement climatique a sur ces femmes.
    Amen Tohouede Dzonke, directrice de la SJC donne des précisions : « Nous sommes dans l’activité de l’assemblée des peuples  qui s’inscrit dans le cadre de la contre COP des peuples africains. C’est une contre COP pour sensibiliser la population, surtout les jeunes et les femmes des communautés à la base afin qu’ils comprennent, analysent et luttent contre l’injustice environnementale, autrement dit, pour lutter pour la justice climatique. Ce soir, nous avons rencontré les femmes de Atsanti Lomé 2 dans l’établissement 13 janvier pour leur parler de l’inondation et des problèmes d’accaparement de terres que ce quartier rencontre», a-t-elle relaté.
    L’EPP 13 janvier a été choisi parce que, dira-t-elle, c’est un cadre qui reflète les réalités des impacts des changements climatiques et de l’inondation dans l’établissement et dans les maisons environnantes. « Nous avons vu la réalité de cette inondation dans cette école. Nous avons aussi visité la retenue d’eau construite à proximité mais qui n’a pas encore donné les solutions qu’attendent les habitants dudit quartier », a-t-elle regretté.
    Selon les informations données par les responsables de la SJC, les contre COP ont démarré depuis le 19 septembre et prendront fin le 29 septembre. C’est sous le parrainage de Africa Climate Justice avec les organisations des autres pays que ces activités ont lieu dans l’objectif de sensibiliser les communautés et les organisations à comprendre ce qu’on appelle impacts directs des changements climatiques.
    A propos de la SJC
    Créée en 2019, la SJC est une organisation de jeunes qui intervient dans plusieurs domaines notamment l’entrepreneuriat et le social. La SJC est aussi dans le renforcement des capacités des jeunes, des femmes, des communautés à la base, afin qu’ils créent eux-mêmes des métiers manuels pour leur autonomisation. La SJC lutte aussi pour l’indépendance des communautés en les protégeant contre l’inondation, l’injustice environnementale et les aider à reconnaître qu’elles doivent réclamer une justice climatique aux organisations et industries qui causent du tort à l’Afrique qui ne produit que 5% des gaz à effet de serre.
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