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Le Centre interafricain pour la promotion économique et les affaires (CIPEA) ne baisse pas les bras devant les difficultés qui entourent l’agriculture au Togo, le moteur essentiel du développement du pays, selon le Directeur général de CIPEA, Laurent Balolebe N’poh. Pour contribuer à relever les défis auxquels ce domaine est aujourd’hui confronté, ce centre a initié l’université de l’entrepreneuriat agricole. Cette université se tient depuis ce mercredi au centre des jeunes d’Avédji à Lomé. Ceci, pour 3 jours.
Prennent part à cette université, les acteurs qui interviennent dans la chaîne de valeur agricole. Il s’agit des producteurs, des transformateurs et ceux qui commercialisent ces produits finis.
Pour le Directeur général de CIPEA, les travaux de cette université permettront aux participants de faire le diagnostic de l’agriculture et de parler des enjeux puis de savoir ce qu’ils peuvent faire à leur niveau.
« L’université est un concept qui regroupe aussi bien les intellectuels que les paysans qui sont des entrepreneurs sur des question de production, de transformation ou de commercialisation. Le concept, c’est pouvoir permettre aux acteurs qui sont dans le domaine agricole et à la population de réfléchir sur les questions agricoles, pour une promotion de ce secteur », a-t-il précisé.
Au CIPEA, on pense que malgré que l’agriculture participe de 40% au PIB, que 70% de la population y travaillent et que le pays dispose de 3,6 millions d’hectares de terres arables, il peine à décoller en matière agricole.
Il faut, a souligné M. N’poh, des cadres comme celui-ci pour apprendre, pour voir quelles sont les stratégies pour mieux réussir dans ce domaine, de savoir ce qui est fait, ce qui reste à faire.
Ce cadre d’expertise, pour cette première édition, est le lieu d’une table ronde, d’exposition de produits made in Togo, d’une rencontre des investisseurs et de réseautage. Il est inscrit également au programme le dîner du paysan et un tournoi de football.
Cette première journée a été marquée par le mécanisme et le fonctionnement de la Direction entrepreneuriale et du financement agricole (DEFA), une entité créée par le gouvernement. Un séminaire a également été donné sous le thème : implantation et gestion des approches dans l’agriculture. Les participants ont ensuite par de l’innovation, vecteur de l’entrepreneuriat. A chaque séquence, un grand débat s’en suit.
Au 2ème jour, l’université va aborder d’autres thèmes comme l’investissement agricole, l’élaboration et le montage d’un projet agricole et agrobusiness. Il sera également question de comment optimiser la recherche de financement d’un projet en entreprise. La procédure et les avantages de la certification des produits et l’implication des jeunes africains dans l’entrepreneuriat agricole et l’agrobusiness sont également au menu.
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