Togo : le trafic illicite des espèces sauvages préoccupe gouvernement et USAID
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Le commerce illicite des espèces sauvages rapporte gros aux organisations criminelles impliquées dans le monde. La Direction des ressources forestières et l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) sont décidées à agir drastiquement contre le problème urgent du trafic des espèces sauvages au Togo. Jeudi à Lomé, elles ont réuni les institutions financières, les agences chargées de l’application de la loi et les sociétés de transport et logistique autour de ce problème.
La rencontre a été le lieu de renforcer les participants qui sont une cinquantaine, sur la gestion des ressources naturelles et l’application de la loi, afin, disent les organisateurs, de mettre fin au commerce illégal des espèces sauvages. Ceci, dans le cadre du Programme pour la biodiversité et le développement à faibles émissions en Afrique de l’ouest (WABiLED), de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées (CITES) et la Stratégie de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages en Afrique de l’ouest (WASCWC).
« Il vaut mieux s’unir pour préserver le peu de ressource qu’il nous reste, bref la nature, car notre vie en dépend », a lancé Issobou Adjei-Touré, chef division aires protégées et de la faune et point focal de la CITES au Togo.
A cet atelier, des chiffres qui font froid au dos ont été divulgués par Naveed Khan. Selon le spécialiste de la criminalité financière à WABiLED, en valeur monétaire, les organisations criminelles impliquées dans ce commerce à l’échelle mondiale génèrent 24 milliards de dollars par an.
Cet atelier qui a commencé avec le Togo, aura également lieu en Côte d’Ivoire et au Nigeria. Ensuite, s’en suivra un atelier régional au cours duquel des mécanismes seront définis pour permettre l’échange d’informations et de bonnes pratiques afin d’endiguer ce phénomène.