Les faits remontent à juin 2019 et avaient suscité un grand tollé. Pour définitivement cacher ses 2 enfants, des jumeaux qu’il a eus dans une relation extra-conjugale, un homme marié n’a trouvé mieux que de mettre fin à la vie de ses enfants. La scène est surréaliste mais pourtant vraie. La justice a prononcé mercredi sa sentence.
L’affaire s’est produite à Abomey-Calavi au Bénin. Les 2 enfants victimes de ce parricide n’avaient que 4 mois lors des faits reconnus à la barre par leur père.
« L’accusé, marié et père d’un enfant, aurait eu parallèlement des jumeaux issus d’une relation extra-conjugale. A l’annonce de la grossesse, il propose à sa maîtresse l’avortement, de peur des critiques contre ses enfants adultérins. Mais la jeune femme de 24 ans refuse l’offre à elle faite et conduit jusqu’à terme sa grossesse.
Lorsque les 2 jumeaux sont nés, leur père ne voulant pas les sentir, décide de mettre fin à leurs jours.
« C’est alors qu’il se rendit au domicile de sa maîtresse et l’envoie faire des courses. Se retrouvant seul avec les nourrissons de 4 mois, il leur injecte un produit toxique dans les fesses. Les bébés rendent l’âme par la suite.
Le pot aux roses a été découvert à la suite d’une autopsie. Celle-ci révèle que les 2 bébés ont été empoisonnés.
Le tribunal d’Abomey-Calavy, à sa session débutée lundi dernier, a condamné cet homme à 20 ans de prison.