A Gamé dans la préfecture de Zio, une ferme agro pastorale fait ses preuves. Développée par une Togolaise, ‘Terre bénie’, c’est son nom, se développe sur 500 hectares et produit 50.000 pondeuses et 12.000 coquelets. Dans quelques mois, ces chiffres vont doubler.
Pour voir ce qui se fait effectivement sur cette ‘terre bénie’, Koutéra Bataka y était il y a quelques jours. Après avoir visité cette gigantesque ‘machine’ à fabriquer des poulets et des œufs, le ministre de l’Agriculture, de la production animale et halieutique n’a pas caché sa satisfaction.
« C’est un sentiment de fierté de voir que les Togolais épousent la vision du président Faure Gnassingbé. Quand il a lancé le Plan national de développement (PND), il a bien indiqué que l’ambition est de faire du Togo une terre de prospérité partagée. Aujourd’hui, on voit la matérialisation du PND sur le terrain. Cette entreprise qui est créée par une Togolaise et qui a commencé par produire des bandes de 10.000 poulets, arrive aujourd’hui à faire jusqu’à 50.000 pondeuses et qui vont doubler d’ici quelques mois », a-t-il déclaré.
Selon Kokouvi Sedoufio, le directeur de la ferme agro pastorale, c’est toute une chaîne de valeurs qui se développe à ‘Terre bénie’.
« Le projet veut que nous élevions aussi des poulets parentaux qui vont nous donner des œufs qui seront incubés et nous donnerons des poulets de chair destinés à l’abattage », a-t-il ajouté.
A ‘Terre bénie’, on s’inscrit dans le renouveau économique au Togo. Selon les informations données par la cellule de communication du ministère en charge de la production animale, c’est l’une des toutes premières entreprises à avoir l’agrément sur le nouveau code d’investissement et aussi l’une des toutes premières entreprises à évoluer dans le cadre du PND.
Le ministre, dans la droite ligne de son cri de cœur aux importateurs et distributeurs de produits de volaille, a encore lancé un appel. « La production nationale est localement disponible à des coûts très compétitifs », a-t-il souligné.
Il a par ailleurs incité les opérateurs économiques à soutenir les entreprises nationales dans leur développement afin, dit-il, de leur faciliter l’écoulement de leur production pour qu’e les emplois puissent être maintenus.