lundi, septembre 25, 2023
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    Togo: chercheurs et épidémiologistes du monde discutent des défis de santé publique

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    Au lendemain de la Covid-19, des questions se posent dans le monde de l’épidémiologie, la science qui a pour rôle de prédire, prévoir, anticiper, alerter précocement sur les tendances et de proposer des réponses rapides, adéquates et durables aux problèmes de santé publique. Depuis ce mercredi, des chercheurs et épidémiologistes du monde entier sont actuellement à Lomé, la capitale togolaise. C’est dans le cadre du 3ème congrès international d’épidémiologie et de santé publique (Congrès ADELF-EPITER). Pendant 2 jours, ces éminents acteurs de la santé doivent adresser les défis actuels de santé publique face aux maladies émergentes et ré-émergentes. Un congrès.

    Un congrès organisé par l’Université de Lomé (UL) à travers le centre de formation et de recherche en santé publique (CFRSP) et le Département de santé publique (DSP). Au menu des discussions qui prendront fin ce jeudi, le thème que voici : ‘la santé publique face aux maladies émergentes (nouvelles) et ré-émergentes’ (qui ont déjà existé, qui ont disparu et qui réapparaissent).

    « L’idée de ce congrès, c’est de pouvoir réfléchir et discuter de différentes stratégiques de prévention pour limiter ces maladies dans les communautés. Elles entrainent toujours des conséquences socioéconomiques importantes », a lancé Prof. Didier Ekouevi, président du comité d’organisation.

    Pour Fatoumata Binta Tidiane Diallo, Représentante résidente de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Togo, ces maladies continuent de défier le monde scientifique et mettent à mal la santé les populations et les systèmes de santé. Rien que dans la région africaine de l’OMS, a-t-elle illustré, on note plus de 100 situations d’urgence sanitaire chaque année dont la plupart sont liées aux maladies émergentes et ré-émergentes. Et environ 1/3 de la population mondiale est touché par une maladie infectieuse par an, signe-t-elle.

    Actuellement, on ne parle plus d’épidémie à coronavirus. Mais, juste au lendemain de cette terrible maladie qui a secoué le monde entier, on fait déjà allusion au virus de Malburg en Guinée équatoriale qui cause d’énormes décès et la fièvre de Lassa au Ghana, une fièvre virale hémorragique.

    « L’OMS se réjouit d’être associée à ce rendez-vous du donner et du recevoir qui offre l’opportunité de s’interroger sur un certain nombre de questions qui semblent pertinentes : pourquoi la réémergence de ces maladies ? Pourquoi la surprise permanente par de nombreux événements de santé publique de plus en plus importants ? Quelles approches sont-elles mises en place pour comprendre les multiples facettes de ces maladies quand on sait qu’elles tirent leurs origines dans la perturbation de notre écosystème et de nos rapports avec notre environnement, particulièrement le monde animal? Quel regard porte-t-on sur ces défis quand on sait aussi que l’épidémiologie ? Comment se préparer ? Qui préparer et où se préparer pour répondre efficacement ? », a-t-elle indiqué.

    C’est le ministre togolais de l’enseignement supérieur et de la recherche, Prof. Majesté Ihou Wateba qui a ouvert les travaux de ce congrès.

    Selon lui, la pandémie à coronavirus est en train de passer mais la grande question qui se pose est de savoir à quand la prochaine pandémie et que faire pour se préparer à cela ?

    « C’est en cela que les initiatives de ce genre sont les bienvenues parce qu’elles permettront un cadre de partage où on débattra des enjeux d’aujourd’hui et aussi se préparer pour les challenges de demain », a-t-il souligné.

    A la fin de ce congrès, la communauté scientifique va proposer aux gouvernements des solutions répondant aux réels besoins des populations pour la constitution de systèmes de santé résilients.

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