Les 15 pays membres du Haut comité chargé de la ‘Décennie des racines africaines et de la diaspora africaine’ ont tenu lundi une réunion. 4ème du genre, cette réunion a été présidée par le ministre togolais des affaires étrangères, de l’intégration régionale et des Togolais de l’extérieur.
Au cours de cette réunion virtuelle, Prof. Robert Dussey a dressé un constat. Selon lui, beaucoup reste à faire pour mobiliser le potentiel la diaspora africaine autour des questions de développement de l’Afrique.
« 10 ans après le Sommet mondial de la diaspora africaine de Johannesburg, quand bien même des progrès substantiels ont été enregistrés, beaucoup reste à faire pour mobiliser le potentiel de la diaspora africaine pour soutenir le processus de développement du contient », a-t-il précisé.
Pour le ministre togolais, l’heure a sonné pour la mise en place de cadres de dialogue plus inclusifs avec la diaspora africaine et les afrodescendants.
Présente à cette réunion, la vice-présidente de la commission de l’Union africaine (UA) a rappelé à tous combien la diaspora est importante pour le processus de développement du continent, selon l’acte constitutif de l’union.
Dr Monique Nsanzabaganwa a aussi épilogué sur les priorités de l’organisation pour cette année 2022. Il s’agit, selon elle, du renforcement de capacités des Etats membres pour développer des politiques en faveur de la diaspora et le soutien de l’initiative de la Décennie.
Au cours de la réunion, le niveau d’avancement de 2 initiatives portées par le Maroc et le Togo a été éclairci aux participants.
Les pays membres de ce comité sont l’Afrique du sud, l’Algérie, l’Angola, le Cameroun, l’Ethiopie, la Gambie, le Ghana, la Guinée équatoriale, le Maroc, la Namibie, le Congo, le Sénégal, la Tanzanie, la Tunisie et le Togo.
