mercredi, octobre 4, 2023
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    ‘Togo debout’ développe une nouvelle stratégie de lutte

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    Au Togo depuis quelques années, le pouvoir semble avoir un boulevard de lui. Les partis politiques d’opposition comme la société civile militante sont inexistants. Que se passe-t-il au juste ? Prof. David Dosseh répond à cette question. Selon le premier porte-parole du Front citoyen ‘Togo debout’ (FCTD), il est vrai que la situation semble être celle d’un homme acculé devant un mur. Cependant, dit-il, le silence ne signifie pas l’inaction.

    Selon lui, la première raison serait que l’espace civique est fermé au Togo. Pour s’en convaincre, il cite entre autres le moniteur de Civicus selon lequel le Togo est un pays où l’espace civique est obstrué.

    « C’est vrai qu’on est silencieux depuis plusieurs mois et on peut se poser la question. Dans la vie, il y a des phases, on ne peut pas tout le temps être dans l’action. Il faut prendre le temps de la réflexion. Je reste convaincu qu’il y a un travail qui est en train de se faire même en phase de silence et j’espère en tout cas que dans les prochains mois, cette société civile qui fait face à d’énormes difficultés avec un espace civique fermé au Togo. Mais la société civile continuera de travailler et apporter certainement sa pierre à l’édification d’un pays plus démocratique et d’un véritable Etat de droit », a-t-il déclaré vendredi sur Victoire FM.

    La situation, ajoute-t-il, ressemble à celle d’un homme qui est acculé devant un mur et qui ne sait plus ce qu’il faut faire. Le médecin demande à ce que la situation soit analysée à partir de la dernière crise sociopolitique au Togo.

    « Nous appelions ouvertement à l’alternance au Togo. Certains partis politiques, surtout ceux qui étaient au sein de la C14 avaient le même discours. Il y avait cette convergence de lutte. La facilitation de la CEDEAO n’a pas permis d’obtenir l’aboutissement. A partir de là, il est important que chacun fasse le point pour voir quelle nouvelle orientation donner à la lutte. Les partis politiques, pour d’autres raisons certainement, sont dans le silence. Mais pour ce qui est de la société civile militante, je vous assure que le silence ne signifie pas l’inaction », a-t-il déclaré.

    Pour le premier responsable de cette plateforme d’organisations de la société civile, il y a une nouvelle option.

    « Nous sommes en train de réfléchir et une des stratégies phares va être l’action panafricaine. La solidarité entre les chefs d’Etat de la CEDEAO a permis à beaucoup de se maintenir au pouvoir. Il est important également que la société civile fasse preuve de plus de solidarité. Je suis convaincu que cela peut permettre de faire avancer la lutte dans les différents pays de façon significative », a-t-il lancé.

    Selon Prof. Dosseh, le sommet de Cotonou en 2021 n’est que le début de cette nouvelle stratégie. Et d’ajouter que ceux qui croient que c’est une action isolée, se sont leurrés.

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