Les enquêtes sur le double attentat qui a frappé vendredi dernier le Burkina Faso commencent par livrer leurs premières informations. L’attaque qui sort complètement de l’ordinaire, c’est celle de l’état-major des forces armées burkinabé.
Selon RFI, à bord d’un véhicule, les terroristes vêtus de treillis couleur sable, la tenue officielle des soldats burkinabé, sont entrés facilement par la porte arrière de l’état-major et ont stationné leur véhicule entre les bâtiments. Ils ont ouvert le feu sur les gardes et ont fait exploser leur véhicule.
La déflagration souffle les vitres des bâtiments, les terroristes pénètrent ensuite à l’intérieur du bâtiment et ouvrent le feu sur leur passage, poursuit la même source.
« Comment les terroristes ont pu pénétrer dans le bâtiment de l’état-major sans rencontrer de résistance ? Ont-ils bénéficié des complicités internes ? ». C’est à ces questions que les enquêteurs se doivent de répondre.
A l’ambassade de France où l’attaque a commencé, les assaillants, armés d’AK-47 et de cocktail Molotov, ont tout fait mais n’ont pas pu y accéder.