L’appel lancé en marge de l’Assemblée générale de l’ONU par le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres aux acteurs politiques et de la société civile du Togo, à un dialogue « constructif » pour les réformes politiques, est favorablement accueilli par le Mouvement Martin Luther King (MMLK).
Cette organisation de défense des droits de l’homme présidée par le pasteur Komi Edoh, par le biais d’un communiqué, souhaiterait voir l’ONU jouer le rôle de médiateur, afin, dit-elle, « de mettre en confiance tous les acteurs de la classe politique togolaise ».
« Les Nations Unies ont intérêt à s’y impliquer de sitôt pour éviter un autre foyer de tension », relève le MMLK.
Pour l’association, il faut des préalables à ce dialogue : l’investissement de manière effective et efficace de la classe politique, la création des conditions favorables par le gouvernement, notamment la libération des militants de l’opposition incarcérés dans les prisons du Togo, l’arrêt des poursuites engagées contre certains manifestants et le retour dans les casernes des forces de sécurité et de défense encore déployées dans certaines villes du Togo. « Leurs actions indisposent les populations », souligne le communiqué.
