La communauté internationale commémore ce mardi 10 décembre, la Journée internationale des droits de l’homme. La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) ne s’est pas mise en marge de cette célébration. A Atakpamé (167 km au nord de Lomé), 2 activités commémoratives de cette journée ont été ouvertes mardi sous le thème : ‘la jeunesse se mobilise pour les droits de l’homme’.
Il s’agit d’une sensibilisation à l’adresse des étudiants de l’Ecole normale supérieure (ENS) et d’un atelier de formation et de renforcement de capacités des acteurs qui interviennent dans la lutte contre la torture.
« Nous voulons que notre jeunesse s’engage. Si les jeunes font leur cette lutte, nous pensons qu’il y aura beaucoup de changement. Chacun en ce qui le concerne et dans son entourage immédiat, doit pouvoir travailler pour la promotion et la protection des droits de l’homme et pour la prévention de la torture et autre forme de traitement cruel, inhumain et dégradant », Afi Atiso, présidente de la sous-commission promotion et protection des droits de l’homme à la CNDH.
Selon la représentante du président de la commission, le contenu des Déclarations universelles des droits de l’homme de 1948, les autres instruments internationaux de droits de l’homme et les mécanismes internationaux, régionaux et nationaux de protection des droits de l’homme a été partagé avec les étudiants.
Au plan de la 2ème activité, a-t-elle souligné, la CNDH abrite depuis 2018 en son sein le mécanisme de la torture. Au nom de ce mécanisme, les experts de la CNDH peuvent faire des visites régulières et inopinées dans des lieux de prévention de liberté, notamment les prisons, les unités de garde-à-vue de police et de gendarmerie, les cellules d’exécution disciplinaire des différents camps, les hôpitaux psychiatriques et dans les églises qui prétendent guérir les maladies mentales où ceux qui en souffrent peuvent être victimes de maltraitance.
« Au fur et à mesure qu’on fait des visites dans ces lieux et que les gens savent que vous pouvez faire des visites inopinées, les comportements changent », a-t-elle ajouté.
Pour rappel, c’est le 10 décembre 1948 que, pour mettre un terme aux atrocités qui ont été constatées lors de la 2ème Guerre mondiale, la communauté internationale a rédigé les Déclarations universelles des droits de l’homme. Le thème international est ‘‘la jeunesse se mobilise pour les droits de l’homme’’.