L’opposition togolaise cherche à tout prix à rendre possible l’alternance en 2020. La coalition des partis politiques nommée C14 encore plus. Ce regroupement de partis politiques coordonné par Brigitte Adjamagbo Johnson est allé dire au Groupe des 5 ses inquiétudes par rapport à l’élection présidentielle de 2020.
La secrétaire générale de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA) et ses collègues des autres partis membres de cette coalition ont clairement sollicité la facilitation de la France, de l’Allemagne, des Etats-Unis, du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et de l’Union européenne (UE). C’est à l’occasion d’une rencontre qui a eu lieu entre les opposants togolais et les diplomates du Groupe des 5.
« La C14 remercie le Groupe des 5 pour l’attention qu’il lui a accordée et espère qu’il s’implique à travers son rôle de facilitateur, pour aider le Togo à sortir de la longue crise qui hypothèque le développement de notre pays et ainsi, mettre fin aux souffrances des populations togolaises en quête légitime de démocratie et de bien-être », indique le communiqué produit par ce regroupement au sortir de la rencontre.
Devant les diplomates, les opposants de Faure Gnassingbé se sont inquiétés des conditions d’organisation de la présidentielle à venir dans les 5 prochains mois, de la situation des personnes arrêtées lors des manifestations et toujours détenues.
Ils disent aussi qu’il y a des ‘dérives’ dans les mesures prises par le gouvernement en conseil des ministres il y a quelques jours, à propos des communes du Grand Lomé.
Pour rappel, la C14 en conférence de presse il y a quelques jours, demandait une intervention de la communauté internationale pour garantir au peuple togolais une bonne élection à l’issue de laquelle le choix des populations dans les urnes sera proclamé.