L’IS exige du pouvoir togolais la libération immédiate et sans condition du leader de la Convention démocratique panafricaine (CDPA, parti de Brigitte Adjamagbo) et de son collègue de la DMK, Gérard Djossou.
« Les accusations infondées dont elle et son collègue sont victimes, doivent être immédiatement abandonnées, et leur droit à un accès plein et entier à une représentation juridique doit être respecté », écrit l’IS.
Elle poursuit que des mesures agressives sont clairement conçues pour intimider et museler l’opposition et, dans ce cas, sont entièrement et foncièrement infondées.
« De nombreuses violations des droits humains ont été observées ces dernières années au Togo, de même que des arrestations des membres de l’opposition, dont des membres de la DMK, et des cas de détention et de torture de personnes participants à des manifestations pacifiques auraient été enregistrés », souligne l’IS.
L’entité politique internationale se dit aussi préoccupée par le fait que le parti du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, aient la mainmise sur plusieurs institutions de la République, notamment la Commission électorale nationale indépendante (CENI), la Cour constitutionnelle et même l’Assemblée nationale.
« En mai 2019, un amendement à la constitution a été adopté autorisant M. Gnassingbé à se représenter aux 2 prochains scrutins présidentiels », souligne-t-elle.