- Advertisement -
Le recensement électoral en vue des élections régionales et législatives étant à sa fin depuis le 14 juin dernier, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) s’est engagée depuis le 26 juin dernier, dans une phase d’apurement des listes électorales. Déjà, elle communique sur les résultats de cette phase capitale.
Cet exercice, selon les informations données par cette institution qui organise les élections au Togo et donne les résultats provisoires, consiste à croiser et à vérifier les données biographiques que sont les noms, les prénoms, les photos et les empreintes digitales etc, en vue de détecter les possibles inscriptions multiples et indues.
L’exercice, selon les informations communiquées par la CENI, a permis de répertorier 91.000 dossiers de potentiels doublons.
Place désormais au traitement administratif de ces dossiers.
La CENI rappelle ensuite la disposition du code électoral qui lui permet de procéder ainsi. Il s’agit de l’article 61 dudit code qui dispose : « lorsqu’il est constaté qu’un électeur est inscrit sur plusieurs listes, seule la dernière inscription est prise en compte. Il est procédé d’office à sa radiation sur les autres listes. Lorsqu’un même électeur est inscrit plusieurs fois sur la même liste, il ne doit y subsister qu’une seule inscription, précise le code électoral ».
Tout est prévu. Pour ce qui concerne les fraudes sur les listes électorales, elles sont couvertes par l’article 123 du code électoral, insiste la CENI.
Après le traitement administratif, la CENI procédera à l’affichage des listes électorales provisoires obtenues et invitera les inscrits à aller les vérifier pour d’éventuelles réclamations. S’ouvre ainsi la période du contentieux sur les listes électorales.
La commission dit vouloir aboutir à des listes électorales qui respectent le principe sacro-saint d’« un électeur, une voix », fondamental pour des élections crédibles.
- Advertisement -