Par Prof. Robert DUSSEY, Ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Togolais de l’Extérieur, Togo, Négociateur en Chef de l’Organisation des Etats ACP pour le post-Cotonou
La soif longtemps inassouvie du changement et l’ineffable envie de goûter à une nouvelle dynamique de gouvernance ont rendu, depuis 2005, les élections présidentielles au Togo bien plus qu’ultimes et cruciales. Le terrain politique comme à l’accoutumée est partagé entre alliances, collaborations, soutiens et d’inévitables critiques et conflits de routine. Chaque candidat de l’opposition surtout, confiance donnée aux pronostics des enjeux et des campagnes électorales, se convainc d’une victoire, jusqu’à ce que, justes ou frauduleux, les résultats finaux ne viennent décevoir.