Togo : clôture de TFTC 2, une satisfaction générale se dégage à Lomé
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La phase 2 du projet ‘Ton futur Ton climat’ (TFTC 2) a été clôturée ce vendredi à Lomé. C’est à travers une rencontre régionale au cours de laquelle des participants, en présentiel et en ligne, ont partagé les résultats de la mise en œuvre de ce projet depuis 2021 au Bénin, au Burkina Faso et au Togo. Ils ont aussi réfléchi à la suite à donner à ce projet qui, selon eux, a permis d’enregistrer de grands résultats positifs.
La rencontre a réuni les représentants du Partenariat mondial de l’eau ou l’Afrique de l’ouest (GWP-AO), du Secrétariat international de l’eau (SIE), des partenariats nationaux de l’eau du Bénin et du Burkina Faso et de Jeunes volontaires pour l’environnement au Togo (JVE-Togo). C’est en présence des bénéficiaires de ce projet dans les 3 pays. Une rencontre présidée par le Directeur de cabinet du ministère de l’eau et de l’hydraulique villageoise.
Quels ont été les résultats de ce projet financé par le gouvernement de Québec à travers le programme de coopération climatique internationale et le Partenariat mondial de l’eau ? Pour répondre à cette question, nous avons interrogé les bénéficiaires dans les 3 pays.
Dans les 3 pays, on parle de l’amélioration des pratiques agricoles chez plus de 500 jeunes. Au Togo, le TFTC 2 a permis de créer 45 emplois. Voici ce que dit de ce projet Pnamnéwè Tchakpeka, président de la coopérative ‘Alodo’ dans Kpélé-Agavé : « nous avons bénéficié de la formation notamment en production de l’engrais organique, liquide et des insecticides bio et des techniques de marketing sur le compost. Ce projet a permis de relever durablement les revenus, puisque nous vendons le compost. A notre niveau, nous sommes 5 bénéficiaires ».
Au Bénin, surtout dans la commune de Tanguiéta, ce projet, selon Drucile Bekouana, responsable de la coopérative ‘Bio or dur’, est venu rendre propre la ville.
« Le projet a formé 20 jeunes dont moi pour la valorisation des déchets en compost, ce qui a permis la réduction de la pollution de l’environnement. A la suite, le projet a formé la jeunesse sur la commercialisation de cet engrais biologique qu’est le compost », a-t-elle marqué.
S’en est suivi, a-t-elle ajouté, un renforcement de capacités sur le marketing des produits. « Aujourd’hui, la situation a évolué par rapport à il y a quelques années où les gens utilisaient l’engrais chimiques qui polluait l’environnement et jetaient les ordures partout, ce qui polluait la rivière », a-t-elle précisé.
Bangraogo Gansaoré, membre du Groupement ‘Kogl Woego des pépiniéristes’ dans la commune Komki-Ipala, une localité désertique du Burkina Faso, salue l’avènement de ce projet. Selon lui, ce projet a permis d’innover plein d’activités dans cette commune burkinabé notamment dans la gestion durable des ressources naturelles, l’autonomisation des femmes. Des groupements et coopératives se sont formés grâce à ce projet, a-t-il ajouté.
« Le projet a permis de rendre vivante une terre qu’on avait abandonnée. Les innovations sont l’utilisation de l’engrais organique, la formation sur les pratiques culturales et en production pépinière. On a reçu du matériel de travail qui permet vraiment de réaliser de grandes choses qu’on avait la volonté de faire mais pas les moyens », a-t-il précisé.
Pour rappel, l’objectif de ce projet, c’est de renforcer les capacités des associations et d’outiller les jeunes de 18 à 35 ans à devenir promoteurs d’idées novatrices pour répondre durablement aux enjeux liés au changement climatique et soutenir le développement économique et local. Sont donc visées, la sécurité en eau et la résilience climatique.