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La brigade de recherche et d’investigation de la Direction générale de la police nationale (BRI-DGPN) vient de mettre la main sur un Nigérian. Vendeur de friperies résidant au Togo, l’homme est un véritable bourreau pour les organisations humanitaires étrangères. En l’espace de 4 ans, il a réussi à leur escroquer 628 millions de francs CFA.
Sa course victorieuse va connaître un frein avec une entreprise espagnole qui a saisi la police nationale togolaise afin qu’une enquête soit faite sur un transfert de 3000 euros, soit 2 millions de francs CFA sur le compte d’un cabinet d’avocats dénommé Essentex Partners and Law Firm.
« L’enquête a permis de découvrir que ledit cabinet d’avocats n’existe pas et que le transfert de 3000 euros a plutôt été fait sur le compte bancaire de la société Essentex, appartenant au cyberescroc », décrit la police.
A vrai dire, ce vendeur de friperies aux yeux de tout le monde mais cyberescroc lorsqu’il est seul appartient à un vaste réseau de cybercriminels bien organisé, indique la police.
« Ils utilisent de faux documents administratifs pour tromper la vigilance de leurs victimes. Ils leur font ensuite des propositions d’affaires juteuses au Togo. Une fois que les entreprises ou organismes manifestent leur intérêt à la proposition, ils sont mis en contact avec un fictif cabinet d’avocats à Lomé qui facture de faux honoraires de prestations aux victimes », écrit la police.
Dès que le premier coup réussit, ils vont encore et encore trouver les moyens de soutirer de l’argent, jusqu’au jour où ils décident de rompre le contact.
Selon la BRI-DGPN, le vendeur de friperies au Togo a, comme collaborateurs, un certain ‘Emmanuel’ et un autre du nom de ‘Papa Gabon’.
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