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De 2007 à 2022, l’ONG a opéré 28903 patients lors de 106 missions menées sur le terrain. La pathologie la plus opérée est la hernie. Ces chiffres ont été présentées mercredi par l’ONG médico-humanitaire Association internationale des médecins pour la promotion de l’éducation et la santé en Afrique (AIMES-AFRIQUE).
C’est à l’occasion d’un symposium qu’elle a organisé en marge du 63ème congrès annuel sur les pratiques chirurgicales en Afrique. Une rencontre qui réunit 1000 chirurgiens.
« L’exercice a consisté à partager l’expérience du Togo en chirurgie générale, en ophtalmologie et en stomatologie aux acteurs pour voir comment les chirurgiens venus de différents pays peuvent aussi s’inspirer des bonnes pratiques que nous avons eu à réaliser sur le terrain avec des résultats scientifiquement prouvées pour pouvoir répliquer et étendre les activités de AIMES-AFRIQUE à travers les autres pays d’Afrique. Ce qui donnera l’opportunité aux populations rurales de bénéficier de la chirurgie humanitaire qui est très efficace », a déclaré Dr Michel KODOM, président de AIMES-AFRIQUE.
Selon lui, les missions sur le terrain ne se passent pas sans difficultés. La première, a-t-il souligné, est d’ordre logistique. Dans une préfecture, les médecins arrivent avec une prévision de 200 patients à opérer. Mais, ils y rencontrent plus de 500 patients avec des affections chirurgicales. Autrement, 300 patients ne pourront pas être opérés.
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« C’est un gros challenge pour nous psychologiquement de voir des patients qui ne peuvent pas bénéficier de ce droit à la santé », a-t-il regretté.
L’autre difficulté, selon Dr KODOM, c’est que AIMES-AFRIQUE, lors de ses missions, rencontre certaines pathologies très graves mais curables et compte tenu du caractère humanitaire de ses missions, ces pathologies ne peuvent pas être prises en charge.
« Plus l’ONG AIMES-AFRIQUE aura des soutiens, plus elle va étendre ses activités et son impact dans le développement du pays se fera encore plus sentir. Il y a des pays autres que le Togo qui bénéficient des activités de l’ONG. Si on peut aller dans plus de pays aussi, ce sera bien », a lancé Dr Koffi Togbi, membre de AIMES-AFRIQUE.
Dr Seydou Bello du Nigeria, l’un des participants à ce symposium, trouve l’expérience de AIMES-AFRIQUE excellente. Cette expérience, selon lui, doit faire des émules.
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