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La journée du jeudi 22 décembre a été calme au Togo jusqu’au soir où le chef de l’Etat prend un certain nomme de décrets forts. Tous ces décrets par lesquels Faure Gnassingbé décide de relever de fonction ou de nommer d’autres personnes, ont rapport avec l’armée.
Dans un premier décret, il décide de relever de ses fonctions de ministre des armées, Marguérite Gnakade, l’une des femmes du gouvernement Tomegah-Dogbe.
Dans un autre, il décide de rattacher le ministère des armées à la présidence de la République.
Jusqu’à présent, personne ne peut dire pourquoi cette décision a été prise.
Faure Gnassingbé se sépare aussi du désormais ancien chef d’état-major des Forces armées togolaises (FAT), le général de brigade, Dadja Maganawé, nommé il y a 2 ans.
A sa place, il nomme un certain Tassounti Djato. Ce dernier, jusqu’à hier nuit colonel, est porté au grade de général de brigade aérienne.
Il sera secondé dans sa tâche de chef d’état-major général des FAT par le colonel Kemence Kokou Oyomé.
Faure Gnassingbé nomme également un nouveau chef d’état-major particulier en la personne du colonel Apédo Kodjo Ekpe.
Ce n’est pas la première fois que le chef de l’Etat nomme certains et relève d’autres personnes de leurs fonctions. Cependant, les Togolais, depuis hier, se posent la question : que se passe-t-il ? Cette question vaut tout son pesant d’or quand on sait que plusieurs pays de la sous-région ouest africaine sont bousculés par des situations plus ou moins anormales liées à l’armée.
Mais, qui peut répondre à cette grosse question? Lui seul. Il faut dire que la plupart des décrets que prend Faure Gnassingbé, l’homme qui dirige le Togo depuis bientôt 18 ans, surprend toujours plus d’un.
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