Tsègan : ‘nous sommes la preuve de cette promotion de la femme au Togo’
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En séance plénière jeudi, la 5ème de la 2ème session ordinaire de l’année 2022, l’Assemblée nationale a, à travers l’adoption de 4 lois, procédé au renforcement des droits fondamentaux de la femme togolaise. Une séance présidée par la présidente de l’institution parlementaire, Djigbodi Yawa Tsègan, en présence de 2 membres du gouvernement, la ministre Lolonyo Apedoh-Anakoma de la promotion de la femme et le ministre Christian Trimua, des relations avec les institutions de la République.
Il s’agit de 4 lois dites ‘utilitaristes’ notamment le code de sécurité sociale, le code des personnes et de la famille, le code pénal et le code du travail.
La modification apportée au code de sécurité sociale renforce les droits de la femme en conférant à cette dernière désormais la totalité de la rémunération journalière moyenne suite à l’arrêt de travail. L’Assemblée met ainsi fin au régime de la moitié de rémunération.
La modification du code des personnes et de la famille rétablit le droit aux conditions égalitaires de remariage aussi bien pour la femme divorcée que la veuve.
Quant au code pénal, il instaure la protection de la femme contre le harcèlement physique, moral et économique. De nouvelles catégories entrent en ligne de compte notamment les femmes âgées et les femmes handicapées.
Le code du travail protège depuis ce jeudi l’emploi de la femme salariée pendant la période de grossesse, de l’accouchement, du congé de maternité et de l’allaitement.
« Ces réformes traduisent toute la valeur que le chef de l’Etat accorde à la femme togolaise. Nous sommes la preuve de cette promotion et c’est une réalité connue par la femme togolaise et connue dans le monde entier », a marqué la présidente de l’Assemblée nationale.
Selon elle, ces 4 lois viennent régler des situations palpables que vivent au jour le jour des Togolaises. « Cela nous concerne tous parce que quand ça arrive dans nos familles, nous oublions ces lois que nous avons votées, nous oublions nos positions que nous avons eues. Nos émotions dominent et nous oublions que la femme, quelle qu’elle soit, et d’où qu’elle vienne doit être protégée », a-t-elle précisé.
Elle en a appelle à Dieu pour, dit-elle, veiller sur le président de la République, afin que la femme togolaise ait plus de visibilité et de positionnement.
Pour la ministre de la promotion de la femme, l’adoption de ces 4 lois marque un pas significatif dans la protection de la gent féminine et l’amélioration de ses conditions de vie.