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Courant le mois d’octobre dernier, a été célébrée la journée mondiale de la santé mentale avec en toile de fond la question des maladies mentales. Au Togo, c’est une conférence de presse organisée par le Programme national des addictions aux produits psychoactifs (PNAPP) qui a annoncé l’événement. A la faveur d’une conférence de presse qu’il a donnée fin octobre dernier, l’évangéliste Paul Dodji Noumonvi aussi a été interrogé sur la question des malades mentaux.
Pour le commandant docteur Saliou Salifou, médecin chef à l’hôpital psychiatrique de Zébé, le seul hôpital psychiatrique que le Togo a, il faut assurer une prise en charge efficiente des victimes de maladies mentales et dupliquer les hôpitaux psychiatriques. Aujourd’hui, a-t-il signalé, l’hôpital dont il a la charge est débordé. 256 malades y vivent pour seulement 220 lits.
Il trouve aussi qu’il a nécessité d’encourager la formation des acteurs de santé mentale à travers des bourses. La question des malades mentaux abandonnés ou errants est d’une importance capitale, selon ce praticien qui a plaidé pour une allocation pour les maladies mentales chroniques et handicapantes.
Paul Noumonvi se targue d’avoir guéri plus de malades mentaux que les hôpitaux
L’évangéliste, responsable du camp de prière ‘Jésus est la solution’, s’est targué devant la presse d’avoir guéri plusieurs malades mentaux, juste avec la prière, ‘sans médicament ni tisane’.
« Je ne pense pas qu’on peut trouver un hôpital au Togo qui peut dire qu’il a guéri au moins 200 malades mentaux et qu’on puisse nous présenter les personnes guéries. Mais, nous, Dieu passe par nous. Ces personnes souffrent juste un petit temps là-bas et elles sont guéries et sont devenues complètement normales », a-t-il dit.
Selon lui, l’enchaînement des malades mentaux vient de la ‘parole de Dieu’, plus précisément de l’évangile de Marc, chapitre 5.
« Lorsque les gens viennent, nous n’utilisons ni médicament, ni tisane. Tout ce que nous utilisons pour maîtriser celui qui est violent, nous les enchaînions sous des arbres. C’était lorsque nous n’avions pas encore construit de cellules. Aujourd’hui, nous avons 200 cellules et nous bloquons les grillage, puis, nous prions pour eux jusqu’au moment où Dieu ne les guérisse », a souligné Paul Noumonvi.
L’évangéliste Noumonvi dit avoir même guéri un ‘blanc fou’
Paul Dodji Noumonvi se targue même d’avoir guéri un ‘blanc fou’ que lui avait présenté dans son camp de prière la femme de celui-ci. Le blanc et sa femme, selon lui, étaient venus du Cameroun. « Nous avions dit que c’est un blanc et nous n’allons pas le mettre dans une cellule. Nous lui avons trouvé une chambre. Ce blanc a chié et pissé dans la chambre que nous lui avons donnée. Il a même cassé la porte et est sorti. Nous avions été obligés de décidé de le laisser. Sa femme nous a suppliés pour qu’on l’aide. Nous avions accepté. Le même blanc a fui et est allé dans le village d’Agbédougbé. Il est même entré dans des concessions et criait à tue-tête. Les villageois fuyaient. Nous avions tout fait pour le ramener au camp et nous avions dit à sa femme qu’ils doivent quitter les lieux », a-t-il narré.
Le blanc malade, selon cet ‘homme de Dieu’, a par la suite été traité comme les autres malades mentaux, à la suite d’un engagement pris par sa femme.
« Un dimanche, nous avions terminé la messe et je passais en revue les malades mentaux. Je suis allé chez le blanc, je lui ai imposé la main et prié. Il m’a dit que lorsque je priais, quelque chose l’a quitté. En ce moment, il est guéri. Il ne mangeait plus mais a demandé à sa femme qu’il veut manger. Nous l’avions sorti des chaînes et il a rejoint la grande masse. Il a même appelé du camp son père pour lui annoncer qu’il est guéri », a-t-il narré.
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