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Les Forces armées togolaises (FAT) comptent seulement 1289 femmes, tous grades confondus. Soit 6% de tout l’effectif. Une faible représentativité que le Projet d’intégration du genre et d’autonomisation de la femme dans les opérations de maintien de paix (PIGAF-OMP) est appelé à corriger.
Mis en œuvre depuis septembre 2021, ledit projet a été au cœur d’un échange entre son unité de gestion et la presse. L’objectif de la rencontre, c’est de sensibiliser les journalistes sur les tenants et les aboutissants de ce projet, afin que ceux-ci puissent le vulgariser au grand public, surtout que l’effectif des FAT grandira en 2023, avec un concours déjà lancé.
Avec ce projet, recruter et conserver un plus grand nombre de femmes et les déployer dans les OMP est devenu un enjeu important pour les FAT. Ce projet veut aussi porter plus de femmes militaires vers les organes de décision de l’armée.
« Pour qu’on recrute les femmes, il faut qu’elles se présentent au recrutement. Il faut aussi qu’elles soient au courant des différentes opportunités qu’il y a dans l’armée », a lancé le médecin lieutenant-colonel et responsable de la cellule genre au ministère des armées, Enyonam Adjovi Kenou.
Selon cette militaire, l’une des 5 lieutenant-colonels que compte les FAT, il y a des personnels féminins dans toutes les unités de l’armée togolaise (sauf au GILAT).
A terme, c’est-à-dire en septembre 2023, le personnel féminin des FAT passera de 6% à 10% et leur participation dans les opérations de maintien de la paix sera portée à environ 15% contre moins de 7% actuellement.
Le PIGAF-OMP est financé par le Fonds de l’Initiative Elsie, une entité de ONU femmes. En phase pilote, ce projet prend fin en septembre 2023.
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