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Au Kenya, la page d’Uhuru Kenyatta est tournée mardi. Son successeur, William Ruto, prend les rênes du pays après son élection, les controverses et son investiture. Une investiture qui a réuni du monde au nombre duquel une vingtaine de personnalités présidentielles, gouvernementales ou institutionnelles.
Cet événement historique a lieu 10 ans après l’avènement d’Uhuru Kenyatta à la tête du pays. Le président togolais, Faure Gnassingbé s’est fait représenter à la cérémonie d’investiture du nouveau président kenyan par la présidente de l’Assemblée nationale togolaise, Djigbodi Yawa Tsègan.
Pour les autorités togolaises, c’est une occasion de renforcer les relations d’amitiés et de coopération entre Lomé et Nairobi.
Le Kenya, apprend-on, entretient d’excellentes relations d’amitié et de coopération avec le Togo depuis belles lurettes.
La dernière visite de Faure Gnassingbé au Kenya, chez le prédécesseur de William Ruto, remonte à 2016. Une visite de 3 jours qui a été marquée par de nombreuses activités politiques et économiques.
William Ruto veut redorer le blason
A cette cérémonie d’investiture, le nouveau vice-président du Kenya a critiqué le bilan de Uhuru Kenyatta. Economie dilapidée, désastre économique, dette énorme, chômage de masse, tels sont les termes utilisés par Rigathi Gachagua.
Le nouveau président kenyan, William Ruto a axé son discours sur le renforcement de l’économie, l’agriculture, l’emploi des jeunes, l’éducation, la lutte contre la corruption notamment. Il entend œuvrer pour la poursuite des grands chantiers de développement socio-économiques amorcés par son prédécesseur. Les premières mesures annoncées dans son discours d’investiture sont en faveur des producteurs agricoles à travers la baisse annoncée des prix des engrais.
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