mercredi, octobre 4, 2023
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    Adjamagbo : ‘les élections régionales ne préoccupent pas les Togolais, c’est la cherté croissante de la vie’

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    Courant cette année 2022, le Togo connaîtra des élections régionales. A la Convention démocratique des peuples africains (CDPA), on pense que les élections régionales ne sont pas une préoccupation des Togolais. Ce qui les préoccupe, a déclaré Kafui Adjamagbo Johnson, c’est la cherté croissante de la vie.

    Selon la Secrétaire générale de la CDPA, les Togolais sont aussi mécontents de n’être pas respectés dans leur choix pour l’alternance. C’est ainsi que parlait samedi à Lomé, Mme Adjamagbo devant des élus municipaux, des chefs traditionnels et des représentants de structures locales de base et de la société civile.

    Tout ce beau monde devant lequel s’exprimait l’acteur politique, questionnait samedi la gouvernance locale au Togo, à la faveur d’un forum initié par la CDPA et financé par la fondation Friedrich Ebert.

    « Deux ans et demi après les élections municipales, une enquête Afrobaromètre réalisée en décembre 2021 montre que 81% de nos compatriotes n’ont jamais pris contact avec leur élu local au cours des 12 derniers mois et 52% d’entre eux estiment que les élus locaux ne les écoutent pas », a lancé Kafui Adjamagbo Johnson, Secrétaire générale de la CDPA.

    A la CDPA, on parle d’un contexte marqué par un processus de participation citoyenne ‘inaudible’ et une décentralisation en difficulté, ‘bâclée’, dans lesquels les élus municipaux ne savent plus où donner de la tête. C’est dans ce contexte, dit Mme Adjamagbo Johnson, que les autorités togolaises envisagent la tenue d’élections régionales ‘budgétivores’.

    La CDPA se pose plusieurs questions : ces élections, certes prévues par la loi, sont-elles opportunes ? A la CDPA, on pense que non. Et pour toute réponse, on fait savoir que la décentralisation au niveau des communes se cherche et que le Togo traverse une crise sociopolitique interne, dans une sous-région tourmentée.

    Autres raisons avancées par la CDPA, c’est que les outils de participation citoyenne comme les bureaux du citoyen prévus par la loi sur la décentralisation attendent la prise d’un texte d’application. Pour finir, la CDPA avance que les autorités en place pour des raisons financières connues d’elles seules, ne cessent de multiplier des emprunts obligataires.

    Au vu de constat, dira Mme Adjamagbo Johnson, il urge de promouvoir un développement local participatif qui place le citoyen togolais au centre du processus de décentralisation. « C’est à ce prix que nous pouvions espérer des retombées positives sur la gouvernance et le développement local », a-t-elle ajouté.

    A travers cette formation, la CDPA dit chercher à contribuer au renforcement des capacités des élus locaux et acteurs municipaux en matière de gestion municipale et faire des militants du parti et des populations des communes en général, des citoyens avertis.

    De façon simultanée à Lomé, Afagnan, Tsévié et Kpalimé, les participants ont discuté de la redevabilité des élus, avec en toile de fond la participation citoyenne dans les 117 communes.

    Pour rappel, cette formation se fait de façon itinérante pour atteindre toutes les 117 communes du Togo. La semaine prochaine, dit-on, une 2ème vague concernera les villes d’Atakpamé, de Sokodé, de Bafilo et de Dapaong.

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