Véritable problème de société, les baux d’habitation sont désormais réglementés par un décret récemment pris en conseil des ministres. Cependant, ce décret n’est pas encore appliqué du fait qu’aucun arrêté d’application n’est encore pris. La Fédération togolaise de l’immobilier (FTI), une organisation syndicale professionnelle qui regroupe un millier d’agents immobiliers, a salué jeudi à Lomé l’adoption de ce décret.
Selon cette fédération présidée par Alexandre de Souza, ce décret est à la fois une avancée notable et une victoire d’étape qui viennent mettre fin à la récréation.
« Nous avons pleinement participé aux réunions techniques ayant conduit à l’élaboration de ce décret. Nous avions toujours dit qu’il faut aller vite. Il y avait déjà une détresse qui prévalait mais qui a malheureusement été accentuée depuis le début de la crise sanitaire liée au Covid-19. Le logement coûte très cher. Ce décret une victoire d’étape », a lancé M. de Souza.
Pour lui, ce décret vient étendre la pratique des 3 mois de caution déjà en cours au niveau des gros loyers, vers les petits loyers.
Dans une déclaration, la fédération estime que vient soulager les peines des Togolais longtemps éprouvés par les multiples spéculations et les difficultés ‘accès aux logements décents.
La FTI dit attendre avec impatience le décret d’application et le grand atelier que le gouvernement doit organiser et au cours duquel ce décret sera divulgué à tous les acteurs de la chaîne immobilière.
La fédération dit s’organiser pour réunir les agents immobiliers qui sont ses membres, afin de les préparer à jouer pleinement leur rôle dans l’application du décret relatif aux baux d’habitation.
La FTI dit attendre le texte qui doit réglementer la profession d’agent immobilier au Togo. Selon cette fédération, ce texte de loi devrait en principe être pris avant le décret relatif aux baux d’habitation.
