Sollicités pour des emplois au Burkina Faso voisin, des Togolais seraient pris en otage dans un camp de fortune mobile. Leurs ravisseurs, selon les informations, seraient des individus mal intentionnés et cherchant des gains faciles. La situation avait été dénoncée en juillet dernier par une organisation togolaise des droits de l’homme. 2 mois plus tard, toujours rien en faveur de ces citoyens togolais.
Le Mouvement Martin Luther King (MMLK), dans un nouveau communiqué sur la situation, réaffirme qu’il ne s’agit pas d’un Fake news mais d’une situation vraie.
« Nous avons relancé compte tenu de la situation. Les Togolais sont toujours en détention et leurs se plaignent », a informé jeudi Edoh Komi, le président du MMLK.
Selon ce mouvement, actuellement, il y a une Togolaise dont le fils et la nièce sont détenus dans ce camp mobile qui est tantôt à Ouagadougou, Bobo Dioulasso et Tenkokorogo.
« Cette dame inconsolable, a remis une vidéo dans laquelle des jeunes Togolais apparaissent déprimés fatigués et ahuris qui n’ont ultime espoir que le secours du gouvernement Togolais », écrit le mouvement.
A la source de cette méchanceté contre des citoyens togolais, il y a des Togolais qui promettent de l’emploi à leurs frères et sœurs.
« Une fois sur place, ils se rendus compte qu’ils sont victimes de traite de personnes et de l’exploitation et que l’emploi qui leur est promis n’est que du vent et de l’illusion », renchérit Edoh Komi.
Ce dernier appelle le gouvernement togolais à, dit-il, rompre la chaîne et démasquer ce réseau d’illusionnistes et de véreux recruteurs.