Le ministre de l’Agriculture, de la production animale et halieutique s’est rendu vendredi dernier dans 3 localités. A Gapé centre, Gléi et Atakpamé, Koutéra Bataka a constaté de visu la disponibilité des intrants agricoles aux agriculteurs. On apprend que cette année, afin d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, une panoplie d’intrants a été déployée. On y compte des tracteurs, des semences améliorées et des engrais.
Pour cette campagne, 100.000 tonnes d’engrais vivriers ont été déployées sur toute l’étendue du territoire. C’est 2 fois plus que ce qui a été servi aux agriculteurs lors de la campagne écoulée.
Ce choix fait par le gouvernement, fait savoir la cellule de communication du ministère en charge de l’agriculture, de mettre à la disposition des agriculteurs plus d’intrants agricoles, entre dans le cadre du plan de riposte contre la Covid-19 (PRA Covid-19).
« Je vous invite au respect des techniques agricoles pour plus de rendements, au renforcement des mécanismes de gestion de la transhumance ; à cultiver la paix, la solidarité et surtout à redoubler de vigilance et à continuer le respect des mesures barrières », a lancé le ministre dans les 3 localités visitées, aux acteurs agricoles.
Selon les informations, en mettant à disposition plus d’intrants, le gouvernement veut assurer un accroissement des revenus des producteurs par l’augmentation de la production, pour assurer la sécurité alimentaire de la population tout en compensant les importations alimentaires interrompues du fait de la pandémie.
La disponibilité suffisante d’intrants agricoles, souligne-t-on aussi, permettra de couvrir la totalité des besoins des agriculteurs.
Bref, il s’agit d’un défi principal pour la réussite du plan de riposte adopté par le gouvernement qui met tout en œuvre pour assurer la mobilisation d’importants stocks desdits intrants notamment des engrais.
Pour information, le plan de riposte agricole contre la pandémie de Covid-19, par des mesures d’urgence de soutien à la campagne 2020-2021, veut arriver à assurer un accroissement de revenus des producteurs à hauteur de 228 milliards de francs CFA.