Selon le ministre, cette interdiction est confortée par les dispositions de l’article 16 de la loi qui réglemente les manifestations pacifiques publiques dans le pays. De plus, estime-t-il, il y a de fortes probabilités que les caravanes de la coalition des 14 et celles des partis politiques engagés dans le processus électoral en cours se heurtent.
« Ce qui conduirait à un risque très élevé de troubles graves à l’ordre public », écrit le ministre à la coordinatrice de la coalition des 14, Brigitte Adjamagbo Johnson.
Payadowa Boukpessi rappelle également à la coalition qu’elle a, à plusieurs reprises, publiquement indiqué sa volonté d’empêcher ‘par tous les moyens’ les élections législatives du 20 décembre prochain.
La preuve, souligne-t-il, « ces déclarations publiques ont été confirmées par le fait que la coalition n’a pas présenté de liste pour le scrutin du 20 décembre 2018 ».
Pour ces raisons, souligne-t-il, pas question que les partis politiques membres de la coalition des 14 prennent part à la campagne électorale ouverte depuis le 4 décembre dernier.
En conférence de presse ce mercredi, le chef de file de l’opposition, Jean-Pierre Fabre a clairement fait savoir que les autorités togolaises ne pourront pas interdire à la coalition de tenir les manifestations qu’elle prévoit du 6 au 18 décembre. Et si cette décision est malheureusement prise, a-t-il poursuivi, les autorités togolaises emporteront la responsabilité de tout ce qui arrivera. Les caravanes de la coalition devraient défiler ce jeudi.