En session extraordinaire dimanche, la Fédération des syndicats de l’éducation nationale (FESEN) dit rejeter le relevé de conclusions qui a sanctionné la rencontre entre la partie gouvernementale et les fédérations des syndicats au cabinet du ministre des Enseignements primaire, secondaire et technique, Prof. Dodji Komla Kokoroko.
« Après analyse, les secrétaires généraux des syndicats de base de la FESEN rejettent le relevé de conclusions qui a sanctionné la rencontre du 6 novembre. Un acte sera pris dans ce sens par la FESEN d’ici mardi à l’adresse du gouvernement », indique une note de la fédération.
La FESEN dit maintenir le mot d’ordre de grève déposé le 2 novembre dernier et appelle les enseignants à se mobiliser.
Pour information, les parties ont convenu vendredi d’un relevé de conclusions dont les termes sont les suivants : « Les échanges ont été sanctionnés, de façon consensuelle, en tenant compte des contextes sanitaire, socio-économique et sécuritaire qui prévalent tant au plan national qu’international, par la nécessité d’une revue complète du protocole d’accord, dans des délais raisonnables, par les différentes parties au protocole d’accord ».
Autrement dit, les parties mettent un frein au protocole d’accord sur l’éducation signé par les parties en avril 2018.