Ce cadre de discussion mis en place par le Premier ministre, Komi Sélom Klassou, pour trouver les solutions appropriées aux problèmes du système éducatif togolais, n’a pas pu affiner la question, compte tenu des informations mises à sa disposition.
Il ressort d’un communiqué de fin de séance de ce groupe de travail que bien que les travaux des séances passées aient permis de dresser un tableau panoramique des défis et besoins relatifs aux infrastructures immobilières et mobilières, aux équipements matériels et outils pédagogiques pour les différents personnels et apprenants à l’enseignement technique et à la formation professionnelle, aux politiques d’indemnités et de primes d’une part, et aux ressources financières allouées au système d’autre part, le groupe a trouvé insuffisantes les données pour mieux approfondir la question.
On apprend que le groupe de travail veut réunir les éléments sur les cinq (5) dernières années pour faire un travail synthétique, avec à la clé, des décisions scientifiques.
Afin que la séance du jeudi 1er mars puisse être consacrée à cette question cruciale, le groupe de travail a invité le Directeur général des finances et du budget à mettre à sa disposition « les éléments et informations complémentaires pouvant lui permettre de disposer de tous les ressorts » pour procéder efficacement à des projections et estimations relatives aux primes et indemnités.
Faut-il encore le rappeler ? Les enseignants ont encore répondu cette semaine finissante au mot d’ordre de grève de la CSET. Ce regroupement de syndicats des enseignants se réunira ce samedi en assemblée générale, afin de décider de la marche à suivre la semaine prochaine.